[Points clés] | [Détails à retenir] |
---|---|
🚨 | Attention aux dangers de la sophrologie |
🔎 | Les risques pour la santé |
⚠️ | Manque de réglementation dans la profession |
La sophrologie est une pratique de relaxation et de bien-être qui gagne de plus en plus en popularité. Cependant, derrière ces bienfaits se cachent également des dangers pour la santé. En effet, certaines méthodes peuvent avoir un impact négatif sur le physique et le psychique des individus. De plus, étant encore une profession non réglementée, il est important de rester vigilant et de bien choisir son praticien afin d’éviter tout risque. Dans cet article, nous allons passer en revue les principaux dangers de la sophrologie à connaître pour une pratique en toute sécurité.
01 | Comprendre la sophrologie : entre tradition et modernité
La sophrologie, c’est cette méthode souvent présentée comme une alternative douce pour gérer le stress et les émotions. Mais si vous êtes ici, c’est que vous vous posez une question tout à fait légitime : la sophrologie est-elle totalement sans danger ? Avant d’aller plus loin, revenons un instant sur ses origines. Créée dans les années 60 par le neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, la sophrologie vise à harmoniser le corps et l’esprit grâce à des outils comme la respiration contrôlée, la détente musculaire et la visualisation.
Aujourd’hui, on estime que 11 % des Français ont déjà essayé la sophrologie au moins une fois. Elle est fréquemment proposée dans les hôpitaux, les écoles, ou même les entreprises. Elle semble inoffensive, pourtant certaines zones d’ombre méritent d’être éclaircies.
02 | Les bienfaits réels de la sophrologie : ce qu’on peut attendre
Je ne vais pas le nier : j’ai moi-même suivi quelques séances de sophrologie à un moment où je croulais sous l’anxiété. Résultat ? Un apaisement immédiat, une sensation de mieux-être, et parfois même un meilleur sommeil. Beaucoup de personnes rapportent ces mêmes effets. La sophrologie est réputée pour aider à lutter contre les symptômes liés au stress, aux troubles anxieux et à l’insomnie.
Certaines maternités l’utilisent pour préparer les femmes à l’accouchement. Des sportifs l’intègrent dans leur préparation mentale. C’est dire à quel point elle est devenue populaire. Toutefois, malgré sa diffusion, aucune étude scientifique de grande ampleur n’a encore prouvé ses effets thérapeutiques de façon indiscutable. Et c’est là que les questions commencent à émerger.
03 | Quels sont les dangers possibles de la sophrologie ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la pratique de la sophrologie comporte des risques, surtout si elle est mal encadrée. Le premier, selon moi, c’est le risque d’emprise psychologique. Plusieurs témoignages font état de séances où la suggestion mentale dépasse la simple relaxation pour devenir intrusive. Une personne m’a confié avoir développé une forte dépendance à son sophrologue, allant jusqu’à lui demander son avis pour chaque décision de sa vie.
Un autre danger fréquent : les dérives sectaires. La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) a déjà signalé de nombreux cas où la sophrologie servait de porte d’entrée à des dérives idéologiques. L’absence de diplôme obligatoire pour exercer favorise ces dérapages.
Enfin, certaines pathologies, comme les troubles dissociatifs ou les traumatismes sévères, peuvent être aggravées par des techniques de visualisation non adaptées. Et ce, sans que le praticien n’en ait forcément conscience.
04 | Un cadre légal flou : qui peut vraiment pratiquer la sophrologie ?
Un fait peu connu – et pourtant essentiel – c’est que la profession de sophrologue n’est pas réglementée en France. Cela signifie que n’importe qui peut ouvrir un cabinet et se déclarer sophrologue, sans avoir suivi de formation encadrée. Et c’est là tout le problème.
Il existe des écoles privées, certaines très sérieuses comme celles affiliées à la Fédération des Écoles Professionnelles en Sophrologie (FEPS), mais aucune certification d’État ne garantit un socle commun de connaissances. Ce vide juridique laisse la porte ouverte aux pratiques douteuses, voire dangereuses. Il n’y a pas de contrôle des contenus enseignés ni de vérification des mises en situation.
Selon moi, c’est une faille majeure. Imaginez confier votre santé mentale à une personne sans éthique ou sans formation suffisante… C’est non seulement risqué, mais cela peut aussi se substituer — à tort — à un suivi médical que certains abandonnent.
05 | Comment choisir un sophrologue fiable ?
Heureusement, il existe des moyens de se protéger. Pour commencer, je vous recommande chaudement de vérifier l’adhésion du praticien à une fédération reconnue comme la FEPS, le SSP ou encore le Syndicat des Sophrologues Professionnels. Ces structures imposent une charte éthique et une durée minimale de formation.
Durant le premier rendez-vous, n’hésitez pas à poser des questions claires : quel est son parcours ? Quelle école a-t-il fréquenté ? Est-ce qu’il travaille en collaboration avec des professionnels de santé ? Toutes ces réponses sont des indicateurs précieux.
Fuyez dès que quelqu’un vous parle de “se libérer de la médecine traditionnelle”, vous pousse à rompre avec vos proches ou exige une série de séances d’avance. Écoutez toujours votre instinct : s’il y a malaise, ne vous sentez jamais obligé de poursuivre.
06 | Conseils pratiques pour une utilisation éclairée
Personnellement, je considère la sophrologie comme un outil intéressant, à condition de le manier avec discernement. Avant de démarrer, consultez votre médecin si vous souffrez d’un trouble anxieux ou d’une maladie mentale diagnostiquée. La sophrologie ne doit jamais remplacer un traitement médical ou une psychothérapie.
Choisissez un praticien diplômé d’une école sérieuse, demandez toujours des informations claires et évitez les promesses miracles. Pratiquez dans un cadre respectueux, rassurant, voire collectif au début, pour ne pas vous sentir isolé.
Enfin, gardez à l’esprit que la recherche scientifique avance. Certaines études commencent à examiner l’impact neuropsychologique de la sophrologie, ce qui pourrait un jour valider (ou non) ses effets. En attendant, adoptez une posture de prudence, sans fermeture d’esprit. C’est dans cet équilibre que réside, selon moi, une pratique bénéfique et sans danger.
Les dangers de la sophrologie à connaître | Impact sur la santé
La sophrologie peut apporter du bien-être, à condition de rester lucide. Dérives sectaires, manque d’encadrement et praticiens non qualifiés sont autant de risques à considérer. En vous informant et en choisissant soigneusement votre sophrologue, vous pourrez tirer parti de la méthode tout en protégeant votre santé mentale. La vigilance est votre meilleure alliée.